L'Assassinat d'Abraham Lincoln
avril
Assassinat d'Abraham Lincoln
Washington, 14 avril 1865 Lincoln se rend avec sa femme et deux amis au théâtre Ford, à Washington. Un obscur acteur, John Wilkes Booth, fanatique sudiste, entre dans sa loge, lui tire un coup de pistolet à la tête puis bondit sur la scène en s'écriant « Le Sud est vengé. » Lincoln perd connaissance et meurt le lendemain matin. John Wilkes est exécuté quelques jours plus tard.
Des funérailles grandioses sont faites à Lincoln, dont le corps embaumé est transporté à Springfield et enseveli au cimetière d'Oak Ridge le 4 mai. Lincoln, qui venait d'être réélu, n'avait cessé de proclamer son désir d'une paix sans vengeance. Il avait dû faire face aux nécessités de la guerre civile avec un véritable déchirement. Son premier but n'était d'abord pas la libération des esclaves, mais le maintien de l'Union. Les circonstances l'oblige à aller bien au-delà des positions qui étaient les siennes lors de sa première élection en 1860. Il a toujours montré une grande modération à l'égard de ses adversaires sudistes. C'est lui qui a assumé jusqu'en 1864 le commandement en chef des armées nordistes avant de transmettre cette charge à Grant, pour se consacrer aux affaires politiques.
Le vice-président Andrew Johnson lui succède.
(États-unis - Guerre de Sécession - Président des États-Unis - - - Washington)
Washington, 14 avril 1865 Lincoln se rend avec sa femme et deux amis au théâtre Ford, à Washington. Un obscur acteur, John Wilkes Booth, fanatique sudiste, entre dans sa loge, lui tire un coup de pistolet à la tête puis bondit sur la scène en s'écriant « Le Sud est vengé. » Lincoln perd connaissance et meurt le lendemain matin. John Wilkes est exécuté quelques jours plus tard.
Des funérailles grandioses sont faites à Lincoln, dont le corps embaumé est transporté à Springfield et enseveli au cimetière d'Oak Ridge le 4 mai. Lincoln, qui venait d'être réélu, n'avait cessé de proclamer son désir d'une paix sans vengeance. Il avait dû faire face aux nécessités de la guerre civile avec un véritable déchirement. Son premier but n'était d'abord pas la libération des esclaves, mais le maintien de l'Union. Les circonstances l'oblige à aller bien au-delà des positions qui étaient les siennes lors de sa première élection en 1860. Il a toujours montré une grande modération à l'égard de ses adversaires sudistes. C'est lui qui a assumé jusqu'en 1864 le commandement en chef des armées nordistes avant de transmettre cette charge à Grant, pour se consacrer aux affaires politiques.
Le vice-président Andrew Johnson lui succède.
(États-unis - Guerre de Sécession - Président des États-Unis - - - Washington)