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France / Monde

Mort d'Aristide Briand, prix Nobel de la Paix.
mars

Né à  Nantes, d'une famille trés modeste, Briand fait des études de droit et devient avocat. C'est alors un militant socialiste, favorable à  la gréve générale. Secrétaire général du Parti Socialiste Français en 1901, il est élu député en 1902 et conserve pendant trente ans un mandat parlementaire.
La période 1904-1906 marque un tournant dans sa carriére. Briand refuse de rejoindre la S.F.I.O. et devient socialiste indépendant. II rapporte la loi sur la Séparation de l'Église et de l'État et commence à  en assurer l'application comme ministre de l'Instruction Publique et des Cultes, acquérant l'image d'un homme de gouvernement pondérée, classable au centre gauche.
Vingt-deux fois ministre et dix fois président du Conseil, c'est aux Affaires Étrangéres qu'il donne toute sa mesure. Déjà  partisan de négociations, contre Clemenceau, au moment où la guerre s'enlise, puis tenant, contre Poincaré, d'une certaine conciliation par rapport à  l' Allemagne au lendemain du conflit. il devient le porte-parole chaleureux d'une France pacifique, aprés l'avénement du Cartel des Gauches, en 1924. Poincaré, revenu au pouvoir en 1926, le maintient au Quai d'Orsay où, jusqu'à  sa mort, il est "L'apôtre de la paix" et de la sécurité collective, sous l'égide de la S.D.N.
Auteur, en 1930, d'un projet d'Union européenne, Briand est atteint par son échec, contre Doumer, à  l'élection présiden­ tielle de 1931. Dans les derniers mois de sa vie, il assiste au début de la faillite d'une détente à  laquelle il avait consacré tous ses efforts. Aristide Briand

(France - Troisième République - - - - )


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02/02/2023 19:54