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La France perd l'Alsace et la Lorraine
Francfort, 10 mai 1871
La signature du traité de Francfort confirme les principaux points des préliminaires élaborés au mois de février. La France perd donc l'Alsace et un tiers de la Lorraine, dont la ville de Metz. Les négociations étaient conduites par Jules Favre et le truculent Pouyer-Quertier, un industriel normand, dont le prodigieux appétit aurait séduit Bismarck au point de lui arracher quelques concessions territoriales. En fait, le traité aggrave les conditions des préliminaires outre Belfort, la France obtient certes plusieurs communes de ce département, mais en échange, elle a dû abandonner de riches terrains miniers en Lorraine et accepter des conditions plus dures pour le versement de l'indemnité. Enfin, il faut noter que les Alsaciens-Lorrains qui souhaitent rester français pourront exercer un « droit d'option » jusqu'au 1 octobre avec « faculté de transférer leur domicile en France et de s'y fixer ».
(France - Troisième République - Relations internationales - - - )