La Chine autorise le
culte catholique.
février
Un édit impérial réaffirme l'autorisation, avec certaines réserves, de
l'exercice du culte catholique sur le
territoire chinois. Le traité de Nankin
signé en 1842 n'abordant pas les problèmes religieux, Lagrené, l'envoyé
français, se fait le champion du catholicisme et obtient, par l'intermédiaire du commissaire chinois, deux
édits impériaux qui garantissent au
catholicisme une place plus favorable dans le pays. Le premier édit, publié en 1844, autorisait la pratique religieuse aux étrangers et aux Chinois dans les cinq ports ouverts. Mais il leur était interdit de se livrer à un
quelconque prosélytisme hors de ces
limites territoriales. L'édit de 1846
réaffirme cette liberté de culte et ordonne en outre la restitution des
églises édifiées au XVIIIe siècle,
confisquées depuis. Cependant, les
autorités chinoises ne feront respecter ces édits, consentis par la
contrainte d'une défaite militaire,
qu'avec une extrême mauvaise volonté. Les persécutions envers les
convertis reprendront très vite.
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